A MONTIGNY SUR CANNE, POUR L’ASCENSION, UNE PREMIERE COMMUNION

En ce jeudi 18 mai 2023, fête de l’Ascension du Seigneur, il y avait une joie très douce pour le pôle paroissial de Cercy-la-Tour, réuni pour la messe de 11h à Montigny-sur-Canne. Car, au moment où la liturgie célèbre le départ de Jésus ressuscité pour le Ciel après quarante jours d’apparitions à ses disciples, un signe nous était donné.

S’il est une chose, en effet, sur laquelle insiste le Christ pour que nous ne nous sentions pas orphelins, mais au contraire que nous brûlions d’un zèle missionnaire, c’est le don de l’Eucharistie. Rien de plus central, pour notre vie chrétienne, que ce mystère extraordinaire : Dieu se donne à nous dans notre chair, sous les apparences du pain et du vin, et quand nous recevons l’hostie, si nous sommes conscients de ce cadeau grandiose, nous sommes déjà transfigurés.

Or un enfant a pris en ce Jeudi la tête de notre prière, en quelque sorte, puisque Sanidjee MERALO, bien préparé par Catherine, confessé avec joie et très désireux de recevoir Jésus dans son cœur, a fait en cette fête de l’Ascension sa première communion. On aimerait que les enfants soient plus nombreux à courir tôt vers ce trésor de l’Eucharistie qui transfigure notre vie. Mais il y avait aussi, dans cette démarche unique d’un des plus jeunes d’entre nous, l’appel d’un premier de cordée, nous rappelant à notre propre destinée d’enfants de Dieu qui ont besoin d’être nourris du Pain de vie.

Attentif à faire de ce jour pour Sanidjeee – dont le prénom indien rappelle l’universalité de l’Eglise – un jour différent de tous les autres, le P. Jean Raffegeau, qui célébrait la messe, demanda au jeune garçon de venir à l’autel à ses côtés pour réciter le Notre Père. Plus tôt dans la liturgie, lors de la lecture de l’Evangile par le célébrant, Sanidjee avait été convié à tenir bien haut le cierge qui, à côté du lectionnaire, symbolise la lumière et le caractère sacré de la Parole.

 

Recueilli, ainsi que sa famille, Sanidjee a bien sûr communié le premier. Mystère et joie partagés dans la discrétion de ce qu’on nommait jadis la « communion privée », mais non sans la chaleur de l’amitié des paroissiens.

 

Marie-Joëlle GUILLAUME