Dimanche 18 juin 2023
En réponse à l’appel de Jésus : Premières communions et Professions de foi
à La Machine
Avant la cérémonie, Kessy, Maeva et Nolan, qui vont communier pour la première fois, ont soigneusement ‘’mis la table’’ pour Jésus – entendez qu’ils ont disposé la nappe d’autel avec une application digne de leur attente !
Quand le chant d’entrée s’élève (« Tu es là, au cœur de nos vies »), c’est en compagnie de Bastien, Jeanne, Laure, Lucas et Matthis, prêts à renouveler les promesses de leur baptême, qu’ils entrent dans l’église en une procession de lumière. Ils apportent de beaux panneaux à poser de part et d’autre de l’autel : d’un côté l’Agneau mystique, entouré de leurs noms à tous, et surmonté par les fanions qui portent les mots essentiels : « Pain », « Sang », « Bible », etc. ; de l’autre côté, le Pain de vie. Sur le cierge pascal, tout fleuri, ont été suspendus des petits cœurs en couleurs, confectionnés lors de la retraite pour penser au cœur de Jésus et pour les mettre ensuite, à l’issue de la cérémonie, sur la table de fête en famille.
Après l’accueil par le père Jean Bosco, qui célèbre la messe, c’est le moment de l’appel des enfants par Soizic, qui les a préparés avec Nathalie à ce grand moment dans la ferveur et l’enthousiasme. « Me voici ! » : la réponse des enfants apparaît comme tout un programme. D’ailleurs, ils sont déjà actifs : un mot de l’un d’eux pour l’assemblée au moment de l’accueil ; des demandes de pardon personnelles formulées juste avant le Kyrie eleison ; la participation de l’une d’entre eux à la 2e lecture…
Vient le moment de l’homélie du père Jean Bosco. C’est aussi un grand moment, parce que l’Evangile de ce dimanche parle des foules perdues sans berger, des ouvriers dont le Seigneur a besoin pour sa moisson, et qu’il ne s’agit pas de prendre cet appel à la légère : c’est Jésus lui-même qui parle et dit sa compassion pour ceux qui attendent ; et quand il envoie les Douze, on comprend que ceux-là n’ont pas rechigné…
Le père Jean Bosco rappelle que lorsqu’on a reçu gratuitement, il faut donner gratuitement. Aujourd’hui, beaucoup de gens voudraient bien écouter, mais il n’y a pas assez de monde pour annoncer. Or Dieu ne veut pas tout faire tout seul : « La Bible a été écrite par les hommes sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, pas par Dieu directement » ; « L’Eglise, c’est Dieu ET les hommes ». Mais, dans notre diocèse, il y a beaucoup d’églises-relais qu’on ferme, parce qu’il n’y a plus assez de pasteurs, « cela fait mal ». Plus largement, en France, des couvents ferment, les prêtres et les religieuses sont âgés. Alors ?
L’appel se fait direct, aux parents, d’abord : « Dire à son enfant : ‘’tel que je te vois, peut-être que tu serais un bon prêtre / une bonne religieuse’’, c’est possible ! ». Aux enfants, ensuite : « Pourquoi ne pas se poser la question ? ». Et tous, nous devons demander à Dieu des prêtres et des religieuses. Le Christ a dit : « Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ». L’homélie s’achève par ces mots en écho : « Seigneur Jésus, nous avons entendu Ta parole. Suscite aux cœurs des jeunes, masculins comme féminins, le désir de servir les cœurs, l’Eglise et les âmes ».
Bastien, Jeanne, Laure, Lucas et Matthis font ensuite leur profession de foi solennelle en récitant le Symbole des apôtres, suivis par l’assemblée avec le Symbole de Nicée. Après cette double affirmation du Credo, c’est l’aspersion d’eau bénite, suivie de la remise de la croix autour du cou de chacun des enfants. A la prière universelle les pères de famille, dont c’est la Fête aussi ce dimanche-là, ne sont pas oubliés. Puis vient la procession des offrandes – pain et raisin, puis calice et ciboire – rappelant la solennité de l’Eucharistie, dont Kessy, Maeva et Nolan ont apprivoisé le sens. Ils feront la Première de leurs communions en tête de l’assemblée, comme il se doit.