Fête du Corps et du Sang du Christ à Decize le 11 juin
Première des communions et profession de foi
On l’appelait la Fête-Dieu, on l’appelle aujourd’hui la fête du Saint-Sacrement ou fête du Corps et du Sang du Christ, mais c’est la même chose et c’est la même joie : la célébration du mystère de la messe, où dans les mains du prêtre et par la volonté du Christ, le pain et le vin deviennent réellement son Corps à manger et son Sang à boire, pour notre gloire et pour notre Salut !
Pour Elisa, Jeanne et Timeo, qui allaient recevoir pour la première fois Jésus dans leur cœur, pour Eva, Clémence, Junior et Noah, qui s’apprêtaient à reprendre à leur compte les promesses de leur baptême, la solennité de cette grande fête de l’Eucharistie était un signe puissant du passage de la grâce. En l’église Saint-Aré parée de blanc – des bouquets de fleurs sur l’autel aux rubans à l’entrée des bancs -, ils se sont avancés à la lumière de leurs cierges, confiés au « Souffle imprévisible » de l’Esprit-Saint par le chant d’ouverture de la messe. Le Père Jean Bosco Akogo, qui présidait la cérémonie, les accueillit avec ses côtés le Père Jean Baffier, venu de Nevers pour accompagner ce grand moment.
Conduits avec soin par leurs catéchistes Sabrina et Louis Correa jusqu’à ce jour tant attendu – « nous nous préparons depuis deux ans », a souligné l’un des enfants – ils ont dit chacun une petite phrase simple traduisant l’état de leur cœur et demandant le soutien de l’assemblée pour le recueillement et la prière. Leur vœu a été exaucé, vu le sérieux, la sobriété et surtout la joie profonde de cette messe, soulignée par Sabrina avant le chant de sortie. Les enfants en auront pris leur part, tant par le Psaume chanté avec gravité par Junior que par leur lecture alternée de plusieurs versets de la Séquence, à partir de la formule « Le voici, le pain des anges … », qui fait écho au Pange, lingua, la magnifique prière de saint Thomas d’Aquin chantée le Jeudi Saint en hommage à l’Hostie partant au reposoir.